14/04/2013
Vincent et moi 36.
Je remercie ton corps de m'avoir attendu
Il a fallu que je me perde pour arriver jusqu'à toi
Je remercie tes bras d'avoir pu m'atteindre
Il a fallu que je m'éloigne pour arriver jusqu'à toi
Je remercie tes mains d'avoir pu me supporter
Il a fallu que je brûle pour arriver jusqu'à toi
Oh ... je ne peux pas écouter Lhasa sans penser à toi. Vincent, il m'a fallu tout ces morts, pour arriver jusqu'à toi. Et Lhasa qui s'en est allée aussi, avec sa beauté, son intensité.
Quand Catherine est venue chez moi la première fois, mon frère avait 13 ans. Et lui, si innocent alors, qui se demandait pourquoi, cette fille plus agée - elle avait 18 ans :) - lui faisait la bise. Catherine, mon frère, Lhasa, aucun de ces trois là, n'a atteint quarante ans.
j'ecoute Lhasa, je pense à toi, Vincent. J'écoute Van Gogh, de ce vieux Lény et c'est encore à toi que je pense. Je pense à toi, à mon frère. Van Gogh, Van Gogh, mon frère ... t'es fou. On a mis tellement de temps à comprendre ce qui t'arrivait, petit frère.
Quand Catherine est morte, j'ai marchandé avec la vie pour qu'elle me donne quelque chose en échange, et c'est toi qu'elle m'a offert Vincent, et c'etait le plus beau des cadeaux. Mais pour mon frère, je n'ai rien eu, qu' une angoisse sourde et diffuse qui m'accompagne depuis.
Je remercie ton corps de m'avoir attendu, Vincent
11:17 Publié dans Vincent et moi | Lien permanent | Commentaires (0)
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