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15/04/2013

Vincent et moi 37.

Sur les premières photos que j'ai, mes enfants sont assis côte à côte dans l'avion. Nous survolons déjà l' amérique latine. Si une nuit dans l'avion a émoussé un peu leur fraicheur, ils sont terriblement joyeux et ravis d'être là. C'est un rêve pour eux de venir, et un bonheur pour moi de les emmener voir Vincent.

Ils l'ont vu, avant moi. "Elle est là-bas,non ?". Après ça a juste été 10 jours d'un bonheur absolu. On avait loué une petite maison, sur une plage sauvage. Elle etait entourée de champs ou paissaient des zébus affectueux.  

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Avec Vincent et mes enfants, l'adoption, l'affection mutuelle a été immédiate. Mais ça ne m'inquiétait pas.

L'endroit est une beauté, environnée d'oiseaux extraordinaires.   Je passerais des heures à observer les fragata, les alma de gato et à guetter l'arrivée des zébus.

Je crois que dans ma vie, j'ai rarement passé des moments d'une telle allégresse. Nous sommes au mois de Février 2012. Je suis avec mes enfants dans un monde où tout les ravis, où ils semblent très heureux et joyeux et il y a Vincent.

Je n'ai jamais trouvé plus difficile de rentrer que cette fois là. Les autres fois, il y avait toujours le bonheur de retrouver mes enfants, mais cette fois, ils sont là - j'esperais qu'ils aiment le voyage, et ils sont heureux au delà toute espérance . Donc repartir est d'autant plus difficile, s'il n'y avait pas la promesse de Vincent. Elle veut venir en France. Si elle arrive à convaincre son employeur, ce pourrait être en Juillet. L'année 2012 promet d'être heureuse. Je l'espère déjà en France, mais rien n'est joué. A mon retour, elle me dit comme tout est vide, comme elle a aimé mes enfants. Elle me dit: " Tu ne sais pas comme tu as des enfants si spéciaux, tu le sais ?". Elle me dit comme elle est triste. Mes enfants ne parleront plus jamais de Vincent qu'avec une immense affection et beaucoup de  tendresse, et une pointe de moquerie joyeuse, pour une de ses expressions favorite: " Oh, mais comme tu es méchant" ... Je sais qu'ils ont été très heureux, là-bas.

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Commentaires

je n'ai pas envie de lire à un moment un "mais" dans cette belle histoire et pourtant bizarrement, je le redoute... pourvu que non, pourvu que non, pourvu que non...

Écrit par : calouan | 15/04/2013

Tu saura bientôt ...

Écrit par : Poliana | 16/04/2013

je ne sais pas pourquoi je sens le même "mais" que celui que j'ai vécu, sans pouvoir rien changé, pas intervenir, juste parce que la vie c'est ça et que j'ai du accepter et vivre avec... promets-moi que non, s'il te plait... pas le même "mais"...

Écrit par : calouan | 16/04/2013

Chaque histoire est différente Calouan, on projette toujours pas mal de soi, mais c'est différent sans doute

Écrit par : Poliana | 16/04/2013

Les commentaires sont fermés.