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01/04/2013

Vincent et moi 27.

Sur le chemin qui mène à l'aéroport, j'ouvre tout grand les yeux. Ce sont d'immenses boulevards, entourés d'immeubles. Ce serait moche, s'il n'y avait une chose que je vais adorer, que j'adorerai toujours dans cette ville, la végétation. La ville de Vincent est la ville aux millions d'arbres et aux essences infinies.Sa ville sera toujours pour moi, la ville végétale

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Quand nous sommes arrivés chez elle, dans l'appartement où elle venait juste d'emmenager, des ouvriers travaillaient pour installer une douche. Alors nous avons eu le temps, malgré la fatigue et cette impression de saleté qui me collait à la peau, dans la chaleur subtropicale,  pour parler enfin de vive voix, avec les expressions du visage, avec ces yeux d'indienne, qui me regardaient avec douceur.
Ce qui est incroyable, c'est que ça a été la même évidence dans la réalité que celle que nous avions dans les mail. Avec toutes les scènes de jalousie qu'elle m'avait fait, je craignais une personnalité compliquée, capricieuse,   et voilà qu'elle etait douce et adorable. Dans le monde virtuel, on perçoit certaines choses, mais il y a aussi des choses auxquelles jamais on n'aura jamais accès. Et la grande découverte, ça a été le rire de Vincent. Elle eclate de rire, pour un rien, elle rit sans cesse. On est dans une autre pièce, on l'entend rire et déjà on est heureux. Il n'y a rien qui pourrait empêcher Vincent de rire.

Et puis, les ouvriers sont partis, j'ai dit que je voulais prendre une douche. Quand je suis sorti, enfin propre, elle m'a dit doucement:" Alors je veux prendre une douche aussi", avec ce petit accent chantant, qu'elle avait, que j' avais déjà commencé à aimer. Je suis allé l'attendre sur son lit. Elle est arrivée, avec une serviette nouée autour de son corps. Et j'ai dénoué la serviette.

Et tout etait évident.


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