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10/04/2013

Vincent et moi 32.

Quand tu aimes, il faut partir. Je pensais à ces mots de Cendrars.

Vincent s'est approchée de moi, et m'a dit, avec douceur: " Tu ne voudrais pas rester?". Il y avait un sourire dans sa voix. Il me fallait rentrer et ce n'etait pas facile. J'avais fait le plein de cadeaux pour mes enfants, et c'est la seule chose qui me donnait envie de rentrer: les retrouver.

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Il me fallait laisser derrière moi, le rire de Vincent, sa douceur, la grâce naturelle avec laquelle elle traversait la vie. Il fallait laisser aussi ce pays que je commençais à aimer, le chant timide des petits indiens sur les marchés. Le dernier soir, nous sommes allés dans un restaurant en plein air. Dans l'odeur de la viande grillée si bonne  et la douceur du soir, je lui ai dit: nous allons continuer ?  je ne pourrai pas venir avant un an, tu sais ? Elle a rit encore: " Oui ! c'est fou, mais oui !" Les photo me rappellent, la robe qu'elle portait ce soir là. Et la façon dont elle me l'a dit, je ne l'ai pas oublié.

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Nous sommes rentré et nous avons baisé, comme si c'etait la dernière fois. Un an, ça allait être si long. Il n'empêche que ça n'a pas été facile à l'aéroport. Quand je suis arrivé en France, je lui ai juste écrit: "Vincent, je suis redescendu du sapin". 

 

Commentaires

l'espoir des lendemains qui chantent ou déchantent...

Écrit par : calouan | 10/04/2013

qui sait ce que la vie réserve à ceux qui rêvent eveillés

Écrit par : Poliana | 11/04/2013

Les commentaires sont fermés.