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28/02/2013

Vincent et moi 4.

Notre correspondance est partie sur des bases folles. Les lettres deviennent démesurées. La littérature occupe presque tout l'espace au début. Vincent est une fervente admiratrice d'Appolinaire, je lui parle du Voyageur . ( Ouvres-moi cette porte ou je frappe en pleurant ). Je lui fais lire des choses que j'ai écris sur mon goût pour la cuture latino. Elle s' en étonne. On se raconte sans fin, nos emotions littéraires. Je lui parle avec admiration des écrivains de son pays. On commence à s'envoyer des textes. Elle traduit pour moi, je commence à lui envoyer des mp3, d'auteurs méconnus ou oubliés, je lui fais entendre la voix de son cher Guillaume. Dix jours qu'on s'ecrit, une telle amitié qui s'installe, une evidence aussi forte, c'est quelque chose de rare et précieux.

Je la prend comme un cadeau de la vie. En Aout 2005, une de mes amies les plus anciennes, les plus chères est morte dans un accident à même pas 40 ans. J'ai passé des mois à me taper la tête contre les murs, et à pleurer comme un con, tout seul dans mon bureau. Impossible dans parler dans le monde réel, sans m' effondrer. Mon blog m'a un peu servi à ça: à evacuer un peu cette douleur. Quand Vincent arrive, c'est comme un clin d'oeil que la vie m'envoie. elle me dit: tu vois, je ne fais  pas que reprendre, je donne aussi.
je ne pensais plus qu'elle pouvait me faire un aussi beau cadeau, que les mots de Vincent

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