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12/03/2013

Vincent et moi 13.


Quand je commence à lire la lettre de V., il y a un truc qui se fissure à l'intérieur de moi. Ma V., si belle, m'apprend qu'elle a une sclérose en plaque, sa lettre est horriblement douloureuse. Après la mort de C. à 38 ans l'année précédente, voilà qu'un dieu cruel et vengeur a décidé de s'attaquer à la seconde personne de mes 20 ans, que j'aimais le plus.
J'envoie un mail désespéré à Vincent. C'est elle qui a eu les mots pour m'apaiser un peu. C'est aussi, elle, avec sa présence, son amitié lumineuse et sa tendresse quotidienne qui m'ont permis de croire que la vie ne faisait pas que reprendre, mais qu'elle continuait à donner aussi. A partir de là, je l'ai aimée de plus en plus.
Et pourtant, nous sommes à des milliers de kilomètres, et nous ne faisons qu'imaginer l'autre. Elle m'écrit:
Je te disais que je ne voulais pas que tu m'imagines mieux que je suis... et c'est vrai...c'est un sentiment drôle...peut-être nous ne nous verrons jamais, je n'aime pas penser à ça, mais c'est très possible. Mais c'est possible aussi qu'un jour on se rencontre...

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